Le temps était doux, le soleil brillait de milles feux, et pour couronner le tout c'était une journée de congé. J'avais décidé de prendre ça relaxe et de m'étendre dans l'herbe verte du parc. Vêtu d'un simple jeans et d'un gilet rayé blanc et bleu, j'avais placé mes mains derrière ma tête pour me faire un oreiller. Les yeux fermé, je me laissais emporter par mes pensés qui coulait tel une rivière calme. Je passais de ma mère, à mes cours. De mes amis au filles que j'ai rencontré. Bref, tout et n'importe quoi me passait par la tête.

L'ambiance calme me reposait. J'étais ravi que tout les autres élèves restent à l'intérieur,trop la flemme pour lever le petit doigt en ce jour de congé. Mes pensées se posèrent sur mes sentiments. Émotions que j'ai toujours beaucoup de difficulté à démêler. Autre que le vide que crée l'absence de ma mère, je peux sentir un autre néant à l'intérieur de moi. Pourquoi tout le monde tombe amoureux? Quel est la clé pour vivre ce sentiment enivrant? Je regarde les autres sourire et rires de manière complètement gaga, et je ne comprend toujours pas cet sensation. Ce n'est pas que je n'ai pas essayer. Nombre de filles que j'ai fréquenté essayant de connaître cet émotion.

Je sortis mes lunettes de soleil de ma poche pour les mettre sur mon nez histoire d'ouvrir les yeux et de regarder un peu les nuages. Je n'avais pas envie de penser à tout ça. Cet effervescence de l'amour qui m'étais tant incompréhensible. C'est comme une mouche, lorsque ça nous colle, elle ne veut plus partir. Me concentrant sur les nuages, cherchant des formes attrayante qui divertirait mon cerveau, Je ne sentis point cette larme inconsciente qui glissait sur ma joue gauche. Mon subconscient devait être trop submergé, ou le soleil devait trop me piquer les yeux. Oui, cela devait être ça. J'entendis des bruits de pas étouffé par le gazon. N'y prêtantw pas plus attention, je refermais mes yeux.

Les bruits de pas s'approchèrent de moi. La larme avait séché au coin de mon œil lorsqu'une voix qui m'était familière, retentit au dessus de moi. Je rouvris les yeux pour apercevoir la belle Melinda qui me demandais si elle pouvait ce joindre à moi avec un magnifique sourire. Je ne pus m'empêcher de répondre à son sourire avec le mien, charmeur comme toujours.

«Comment pourrais-je refuser? » répondis-je d'un ton charmant.

Derrière mes lunettes fumées, je regardais la jolie blonde dans toute sa splendeur. Bien qu'elle puisse être à Serpentard, elle n'en reste pas moins ravissante et très douce comme femme. Depuis quelques temps je m'acharne à la séduire. Un peu plus à chaque fois. Peut-être vais-je un jour viser juste et réussir à l'avoir entre mes bras. Mais derrière cette technique légèrement maladroite, je cherche moi même à dépoussiérer mon cœur qui me tue à rester de glace. Certain connaisse ce petit pincement au cœur, qui donne envie de voir et revoir une même personne, et moi, j'essaie de ressentir ce que tout jeune de mon âge ressent.

« Comment vas tu? » demandais-je en me relevant légèrement, m'appuyant sur mes avant bras.

Je n'avais toujours pas détacher mon regard de cette créature qui me charmait d'un simple sourire, illuminée par le grand soleil de cette belle journée. Je me surprenais à dévier le regard régulièrement sur ses lèvres qui me semblaient si douces. Elle n'avait rien d'une Serpentard à mes yeux. Ce que je connais d'elle ne peut être que positif. Je levais mes lunettes pour les mettre sur ma tête histoire d'avoir un contact visuel avec elle.

«Je vais bien aussi merci.» répondis-je tout souriant.

J'avais finis par détourner mon regard, refixant à nouveau les nuages aux formes amusantes. Les mots que prononcèrent la jolie blonde me vinrent doucement aux oreilles semant un retard de réaction dans ma tête. Elle venait de me déstabiliser effectivement car il était vrai que je ne lui avais jamais parlé de moi. Cependant, elle ne faisait pas vraiment exception à la règle car je ne parle jamais de moi. Mon passé peu amusant, ma famille étrange, l'abandon que j'ai subis, non je n'en parlais pas. Ma douleur et ma peine je les gardais toujours pour moi. Pourquoi? Je ne suis tout simplement pas un livre ouvert. Mes sentiments et mes pensées sont verrouillés tout au fond de ma mémoire. L'accès au public est refuser littéralement. Bien que j'apprécie Melinda à un très haut point, je ne me sentais tout de même pas à l'aise de me dévoiler. Mettre à nu mes faiblesses et mes peurs, peu pour moi.

Gardant toujours cet air serein, détendu, le sourire en coin, grâce à mon talent d'acteur, je reposais mon regard sur ma Serpentard préférée. Je laissais échappé un léger rire face à la situation.

«C'est qu'il n'y a tout simplement rien à savoir.» dis-je en rigolant.

Je sentais déjà que la conversation ne s'arrêterait pas là. J'allais bien devoir affronter d'autre questions. Je poussais sur mes avants bras pour m'assoir, les jambes croisés. Je rabattais mes lunettes sur mon nez pour rediriger mon regard sur le paysage qu'offrait le parc.

«Ne te prends pas la tête jolie demoiselle, je n'ai rien à raconter. Rien d'intéressant à savoir crois moi.» ajoutais-je espérant ne pas à avoir d'autre question. «Sinon, le bal approche hein..»